Eaux d’Utilités et Eaux de Process

L’eau, élément primaire de production

L’eau industrielle constitue l’un des leviers de l’industrie du papier pour optimiser les temps et les coûts de production au cœur de la compétitivité. En papeterie et cartonnerie, les eaux participent en effet directement au processus de production. Dès lors, la qualité d’eau et ses variations (matières en suspension, DCO...) et l’absence de phénomène d’encrassement minéral et biologique des matériels et réseaux impactent directement les performances des industriels. 

Réduire l’impact des prélèvements et des rejets

Les industries papetières recherchent aussi les moyens de réduire les volumes nécessaires à leur production, tant pour ne pas s’exposer à la raréfaction de la ressource, que pour mieux maîtriser leurs rejets. Aussi, l’efficacité hydrique et le traitement des eaux polluées font partie des objectifs au cœur de leur stratégie pour l’eau.

En amont de la production, des solutions permettent, par exemple, la déferrisation des eaux prélevées pour limiter la dégradation des équipements par la corrosion, et ainsi préserver les investissements. En aval, les eaux d’utilités (eaux de chaudières, tours aéroréfrigérantes) des sites papetiers sont traitées afin de réduire l’entartrage et la corrosion. Les eaux blanches sont quant à elles désinfectées afin de limiter les dépôts de biofilm sur les parois et avec eux, les temps de nettoyage des installations.

L’industrie de transformation du papier et du carton peut limiter ses prélèvements en milieu naturel en organisant la réutilisation de ses eaux industrielles une fois traitées. Les procédés qui permettent de réutiliser l’eau de STEP dans des usages d’utilités ou de process sont ainsi stratégiques pour limiter les prélèvements et protéger les opérations d’un site papetier de tout arrêt en période d’étiage, par exemple. 

En amont, l’industrie papetière doit tout particulièrement traiter ses eaux blanches afin de préserver ses équipements tout en limitant l'impact des produits utilisés dans ses rejets. À cette fin, BWT est le seul à proposer un procédé sans biocide chimique, grâce à la fabrication in situ d’une solution désinfectante à base de sel et d’eau.

Ce procédé s’avère, en outre, moins cher que des produits chimiques, limite la corrosion des infrastructures et contribue, lui aussi, à de meilleurs rendements et une limitation significative de l'impact des biocides dans les rejets finaux.