Pour découvrir en détail ces témoignages et comprendre comment à la fois mieux préserver l'eau, mais aussi l'environnement et l'Humain, visionnez le Replay de cette première édition des Best water Talks, à l'occasion de la Journée Mondiale de l'Eau 2022 :
Sommaire de la conférence :
00:00 Introduction
Change the World. Sip by sip.
05:25 L'eau est notre mission. Andreas Weissenbacher, CEO du Groupe BWT
25:48 BWT France, au plus près du terrain. Sébastien Marlier, Directeur Général de BWT France
31:32 Le mouvement Bottle Free Zone. Thomas Lombard, Directeur Général du Stade Français Paris et Lénaïg Corson, Chargée de mission RSE
Préserver la ressource eau
42:12 Introduction de Raphaël Gallais, Directeur des Opérations de BWT France
50:44 L'eau, une affaire de tous. Béatrice Pavy-Morançais, Déléguée Générale de l'UAE
56:45 L'eau en industrie. Michel Mangion, Directeur RSE de Cristal Union
Protéger l'environnement et les hommes
01:06:28 Introduction de Emmanuelle Le Guern, Responsable Développement Commercial de BWT France
01:10:31 L'eau, levier de la transition écologique. Benoît Dewaele, Directeur de production et Directeur technique adjoint de SICAL, Groupe Rossmann
01:18:28 Conclusion
La préservation de l’eau, mais pas seulement. À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, qui se tient chaque année le 22 mars, les Best Water Talks, première conférence dédiée à l’eau organisée par BWT France, se sont attachés à corréler les enjeux hydriques à la sauvegarde de l’environnement et de l’Humain, auprès d’un parterre de près de 200 invités.
Avec les témoignages et les conseils du Stade Français Paris, du sucrier Cristal Union et de la papeterie Sical.
Saint-Denis, 22 mars 2022, 18h : pour sa première édition, les Best Water Talks accueillent Andreas Weissenbacher, CEO du groupe BWT, venu présenter l’ambition de l’entreprise : « Change the world, sip by sip », ou « Changer le monde, gorgée par gorgée ». Une ambition qui se décline en 3 axes concrets :
- la visibilité de l’activité Eau de Boisson et du mouvement BOTTLE FREE ZONE (zone sans bouteilles plastique à usage unique),
- la responsabilité sociale et environnementale et la durabilité de la croissance du groupe, présent dans plus de 25 pays avec plus de 5 500 collaborateurs,
- l’investissement en Recherche & Développement sur des technologies du futur, avec 12 centres dédiés à l’innovation, au moindre impact des activités de l’entreprise et ses clients, y compris sur la biodiversité, la pollution des sols, ou encore la sauvegarde des milieux aquatiques, mais également bien-sûr à l’amélioration de la qualité et à la réduction des consommations d’eau dans l’industrie, le tertiaire ou encore dans l’habitat collectif ou individuel.
Une ambition et des engagements forts portés en France par Sébastien Marlier, Directeur Général, et toutes les équipes de BWT France, dont les quelque 580 collaborateurs travaillent au plus près de leurs clients et de l'évolution de leurs besoins, sur l’ensemble du territoire, couvert par les 7 agences régionales.
Une Bottle Free Zone au Stade Français Paris
Réduire son empreinte environnementale et préserver les ressources de la planète dans une démarche propice à l’épanouissement de chacun constituent, depuis de nombreuses années, des valeurs de développement majeures pour le Stade Français Paris.
Le club, par les voix de Thomas Lombard, Directeur Général, et de Lénaïg Corson, joueuse internationale et Chargée de mission RSE au sein du club, est venu détailler la mise en place progressive d’une Bottle Free Zone, pour limiter l’utilisation du plastique à usage unique comme l’exige la loi AGEC, d’abord dans les bureaux, puis auprès des joueurs, et bientôt dans l’enceinte du stade. Un bel exemple d’engagement conforme aux valeurs du sport, et surtout auprès des jeunes générations d’athlètes.
Préserver l’eau dans l’industrie : l’engagement de Cristal Union
Le stress hydrique n’est pas réservé à quelques pays dans le monde, c’est ce qu’a tenu à Raphaël Gallais, directeur des opérations de BWT France. Dans des pays tempérés comme la France, des arrêtés sécheresse sont pris désormais chaque été, y compris au nord de la Loire.
Pour les acteurs des métiers du traitement de l’eau, représentés par l’UAE, leur chambre professionnelle, préserver la ressource eau, au-delà de la réglementation, est une ligne de conduite qui s’illustre sur l’ensemble de leur chaîne de valeur, comme l’a rappelé Béatrice Pavy-Moranҫais, Secrétaire générale déléguée de l’UAE. Et doit aller bien au-delà, avec des équipements et emballages recyclables voire réutilisables, et surtout des réglementations à harmoniser très rapidement à l’échelle européenne, pour tous avancer dans le même sens.
Préserver au maximum la ressource eau, c’est un enjeu sur lequel travaille le Groupe Cristal Union, parmi les premiers producteurs européens de sucre, d’alcool et de bioéthanol à partir de betteraves, avec plus de 2 000 collaborateurs et 9 000 agriculteurs coopérateurs. En quelques années, le groupe a totalement revu ses usages pour utiliser l’eau des betteraves elles-mêmes, et ainsi moins puiser dans les ressources naturelles : -57 % de prélèvements en 10 ans ! Et continue aujourd’hui sur sa lancée, en proposant de stocker ses excédents d’eau pour l’épandage futur sur les cultures, lorsqu’elles en ont le plus besoin : en période estivale.
Protéger l’environnement et l’Humain : un devoir pour la papeterie Sical
Pour la filiale du groupe Rossmann, l’eau est une matière première essentielle pour la conception de pâte à papier. Afin d’assurer la qualité du produit fini et éviter l’encrassement des installations, le développement bactérien dans l’eau doit être maîtrisé, à l’aide de biocides. C’est ainsi qu’en parallèle d’une limitation de sa consommation d’eau, l’entreprise a fait le choix de l’électrolyse de sel pour la maîtrise bactériologique et l'épuration de ses eaux de process.
Outre des économies d'importance, c'est aussi moins de transport, de stockage et de manipulation de produits chimiques ont ainsi réduit les risques chimiques, tant pour l’environnement (sous-produits dans les rejets) que pour les collaborateurs, de 90 %. Un exemple suivi de près par les autres papetiers de la vallée de l’Aa (62) et même au-delà du département !
Crédits photos : Philippe Stirnweiss