Parmi les traitements chimiques des eaux, l’électrolyse de sel apporte une réponse adaptée aux besoins de désinfection qui se posent tout au long du cycle industriel. Élaborée sur site et sur demande, la solution désinfectante qui en découle s’accompagne d’une réduction de l’empreinte carbone, une exigence à l’heure des choix écologiques des industriels.

 

Désinfection par électrolyse : du sel à une solution désinfectante à la demande

Maintenir l’innocuité des eaux tout au long du cycle industriel suppose généralement plusieurs actions successives d’épuration. Or la maîtrise microbiologique de l’eau repose sur des méthodes et des technologies qui s’adaptent en fonction de la typologie des eaux entrant dans le cycle industriel (eau potable, eaux de surfaces, eaux souterraines) et du résultat attendu à chaque étape du parcours. Outre les traitements dits physiques que recouvrent l’utilisation de membranes filtrantes (microfiltration, ultrafiltration) et les rayonnements ultra-violets, la maîtrise microbiologique des eaux industrielles s’appuie également sur des traitements chimiques.

Parmi eux, la désinfection par électrolyse apparaît depuis plusieurs années déjà comme une réponse technologique et écologique reconnue. En utilisant une eau exempte de minéraux, du sel et l’électricité, l’électrolyse permet en effet d’élaborer une solution désinfectante qui s’apparente à un chlore naturel, véritable alternative aux solutions chimiques traditionnelles que sont le chlore, l’ozone et le dioxyde de chlore. Dépourvue de chlorates qui sont à l’origine de perturbateurs endocriniens potentiels, la solution désinfectante chlorée produite par électrolyse est non classée pour la santé et l'environnement. Elle permet de maîtriser la légionelle au sein des circuits aéroréfrigérants, de garantir la qualité microbiologique des eaux de process et de réduire les effets de la corrosion en consommant moins de produits chimiques.

La maîtrise microbiologique à chaque étape du cycle industriel

Qu’il s’agisse des « eaux ingrédient » intégrées à d’autres matières premières dans l’agroalimentaire, des « eaux de process » dédiées aux opérations industrielles, ou encore des eaux recyclées, la qualité et les propriétés chimiques de l’eau (présence d’organismes et agents en suspension, métaux et pesticides  en diverses concentrations, etc.)  sont soumises à différents risques d’altération. Parmi eux, le biofouling, la transmission de germes pathogènes (virus notamment) ou l’entartrage des installations industrielles ont des impacts plus ou moins conséquents selon les finalités d’usage et les filières industrielles concernées.

Opter pour la solution la mieux adaptée va donc découler d’un besoin spécifique de désinfection d’autant plus complexe qu’il répond à une multitude de situations. Celles-ci varient selon la nature des produits finis, les typologies d’usage de l’eau, l’efficacité recherchée, l’étape de production concernée et les risques encourus sur les équipements, les usagers et les populations environnantes. Dans l’agroalimentaire, par exemple, une eau de boisson devra impérativement conserver sa qualité microbiologique tout en éliminant le goût et l’odeur du chlore tandis que l’industrie laitière pourra, elle, autoriser un résiduel de chlore dans ses produits.

Electrolyse par sel

Traitement de l’eau : vers une « chimie verte », durable et responsable

La maîtrise microbiologique de l’eau dans l’industrie revêt un double enjeu : d’elle vont dépendre non seulement la santé des personnes et des consommateurs, mais aussi la performance des sites de production. Élaborée sur site et sur demande, la solution par électrolyse de sel s’accompagne d’une réduction de l’empreinte carbone dans la mesure où elle permet de supprimer la chaîne d’approvisionnement de produits chimiques lourds et dangereux, et contribue par là-même à diminuer les coûts d’exploitation.

Face à l’exigence éco-environnementale qui guide aujourd’hui les choix stratégiques des industriels, la solution désinfectante chlorée obtenue par l’électrolyse de sel ouvre bien la voie à une « chimie verte », durable et responsable. Même si l’avenir réside dans la capacité à tirer parti de différentes techniques de traitement qui, combinées entre elles, répondent à un équilibre recherché entre efficacité, coût et environnement.

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